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Le Fadi de La fin du commencement existe-t-il ?
Oui, même s’il s’agit d’un pseudonyme. Je l’ai rencontré dans un café montréalais où tout le monde se parle. Très timide, il se dévoilait peu, mais à chacune de nos discussions, j’avais l’impression que le temps s’arrêtait. Pour moi, c’est un honneur qu’il ait accepté qu’on raconte ensemble son histoire. Il a fui son pays en raison de la guerre, mais aussi parce que l’homosexualité y est encore taboue. Il a donc préféré cosigner le livre sous un pseudonyme. Je le trouve très courageux. Ensuite, par souci de respecter le processus créatif, nous nous sommes accordé la liberté d’emprunter des détours pour enrichir l’histoire, tout en faisant en sorte qu’elle demeure plausible. Bon, plausible… j’ai quand même dessiné l’esprit de Winston Churchill ! Pour Fadi, c’était l’ami imaginaire parfait, une force rassurante nécessaire pour lui donner du courage dans le déracinement.