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«Arsenic mon amour»: joies et peines d’une ville minière

Source : Le Devoir

En juillet dernier, une étude de l’Institut national de santé publique du (INSPQ) confirmait que l’air ambiant de la ville de Rouyn-Noranda était chargé de contaminants, ce qui expose ses habitants à un risque élevé de développer un cancer du poumon. La cause ? La fonderie Horne, la principale industrie de la ville, qui, grâce à une entente avec le gouvernement du Québec, est autorisée à émettre 100 ng/m3 d’arsenic dans l’atmosphère, alors que la norme prévue par la province est plutôt de 3 ng/m3.

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Devant le tollé soulevé par le dévoilement de ces données, le gouvernement Legault s’est engagé à réduire ce plafond à 15 ng/m3 d’ici 2027 ; une résolution que 58 % de la population de Rouyn-Noranda juge insuffisante.

L’affaire a été reprise et décortiquée par l’ensemble des médias de la province. Pendant ce temps, à l’intérieur de la ville, les émotions, les réflexions, les tensions, les non-dits et l’urgence écumaient à tous les coins de rue. « J’étais obsédée par l’idée qu’il fallait qu’on parle de cet événement de l’intérieur, qu’on donne une tribune aux gens d’ici, raconte Marie Noëlle Blais, directrice littéraire aux éditions Quartz. Le projet comportait sa part de risque, et on a beaucoup hésité. Après réflexion, on est arrivés à la conclusion que la littérature nous permet de tout dire, de transformer notre colère en quelque chose de moins stérile. »

Pour écrire Arsenic mon amour, premier de la nouvelle collection Brûlot consacrée aux essais et à la réflexion, l’éditrice

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