Tout lire sur: Radio-Canada Livres
Source du texte: Lecture
« On doit travailler avec nos différences, c’est ça qui fait notre beauté. On a beaucoup à apprendre les uns des autres. » Rita Mestokosho présente un nouveau recueil à Mémoire d’encrier, Atiku utei : le cœur du caribou. C’est en innu-aimun et en français que la poétesse écrit son ode à la liberté et à la solidarité qu’elle adresse au peuple sud-africain, et plus particulièrement à Nelson Mandela.
« Être nomade, c’est être libre avec les pieds; c’est marcher, naviguer. […] Quand tu commences à t’asseoir, tu arrêtes le mouvement. […] C’est ce que nous vivions comme peuple; nous avons arrêté de vivre. On ne chasse plus de la même manière, on ne rêve plus de la même manière. »
La poétesse innue discute également de son expérience dans la pièce J’aime Hydro, de Christine Beaulieu, et se prononce aussi sur l’importance d’écouter les personnes plus humbles et les générations plus jeunes, « véritables décideurs » d’un monde meilleur, selon elle.