Image

Autobiographie du prince Harry | Le grand déballage du petit prince

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Le grand déballage se poursuit pour le prince Harry. Non content d’avoir vidé son sac chez Oprah il y a deux ans, puis sur Netflix il y a deux semaines, le « royal rebelle » lançait mardi son autobiographie simultanément dans le monde entier, sans doute le plus gros évènement littéraire planétaire depuis les mémoires de en 2020.

Publié à 7h00 ✓ Lien copié

Certains diront qu’à 38 ans, Harry est un peu jeune pour raconter sa vie. On ne les contredira pas. Mais le duc de Sussex en avait manifestement gros sur la patate, comme en témoignent les 537 pages de cette brique à saveur « people », qui ressemble tantôt à un règlement de comptes familial, tantôt à une charge contre les tabloïds britanniques qui ont pourri sa vie et celle de son couple.

Le ton n’est pas vindicatif pour autant. Spare (Le suppléant, en français) ressemble plutôt à une mise à nu, voire à une forme de thérapie. Harry s’expose et révèle ses failles de petit prince psychologiquement abîmé, jamais remis de la mort de sa mère. Il ne dit sûrement pas tout. Mais en dit assez sur son rapport à la « Firme », sur son rôle ingrat de « suppléant », sur cette célébrité qu’il n’a pas choisie et qui le tourmente depuis l’adolescence, causant chez lui des crises de panique récurrentes, qu’il mate en fumant des pétards à répétition.

Finie, la faveur du public

Ces confidences rendent forcément le livre plus intéressant. Plus touchant.

Cela dit, personne au ne semble vouloir pleurer sur le sort de Harry. Après avoir été considéré comme le chouchou de la famille royale,

[...] continuer la lecture sur La Presse.

Laissez un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *