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Brigitte Giraud : écrire pour conjurer le sort

Paru en premier sur (source): journal La Presse

() C’est en hommage à son mari tué dans un accident il y a plus de vingt ans que la romancière française a écrit Vivre vite, sans imaginer un instant qu’il lui vaudrait le Goncourt, le plus prestigieux des littéraires francophones.

Publié à 12h10 ✓ Lien copié Hugues HONORÉ Agence France-Presse

« Finalement, je crois que c’est un livre d’amour », a-t-elle déclaré jeudi au restaurant , à Paris, où elle a reçu le plus prestigieux des prix littéraires francophones.

Cette Lyonnaise native d’, âgée de 60 ans, avait derrière elle une certaine expérience en littérature, mais peu de notoriété auprès du grand public. Et elle s’en accommodait très bien.

La liste est longue des professions qu’elle a exercées, après des études de langues (anglais, allemand, arabe) qui devaient faire d’elle une traductrice.

Elle l’aura été brièvement, pour l’industrie, mais c’est vers la culture qu’elle s’est tournée.

« J’ai été un peu libraire. J’ai travaillé comme journaliste, pigiste à Libération. Qu’est-ce que j’ai fait d’autre ? Conseillère littéraire pour des festivals… J’ai été éditrice aussi à un moment. Et j’ai écrit une dizaine de livres : romans, essais, nouvelles », détaille-t-elle lors d’un entretien à l’AFP.

Jean-Marc Roberts, son premier éditeur chez Fayard en 1997, l’avait chargée de créer une collection chez Stock. Elle l’avait baptisée La Forêt, en hommage à une chanson de The Cure, A Forest.

Sinon, ajoute-t-elle, « j’ai pas mal voyagé en Angleterre, pour la musique, dans les années 80. J’ai vécu en Allemagne… Tout ce que j’ai pu pour m’éloigner ».

Comme elle l’écrit dans Vivre vite (paru fin août chez Flammarion), un « drame », le 22 juin 1999

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