Source : Le Devoir
Pour célébrer le temps des Fêtes en littérature, Le Devoir replonge dans les contes et légendes de Noël qui bercent notre imaginaire collectif depuis le XIXe siècle. Deuxième texte d’une série de trois.
La salle est plongée dans le noir. Du silence émergent soudainement les violons, puis la flûte traversière ; une mélodie légère et aérienne qui rappelle le tintement des clochettes, la danse majestueuse des flocons, les pas légers et les chuchotements d’enfants surexcités.
Enfin, le rideau s’ouvre. Sur la scène trône un immense sapin dans lequel brillent des centaines de chandelles et sous lequel repose une montagne de cadeaux. La magie opère. Ça y est, c’est bien Noël.
Chaque année, depuis 1964, les Grands Ballets canadiens présentent leur version de Casse-noisette au public québécois, lançant le bal des célébrations du temps des Fêtes. Cette tradition unique fait de l’histoire de Clara et de son prince de bois l’un des emblèmes de Noël au Québec.
Mais avant de prendre vie sur scène, porté par les airs contrastés du compositeur russe Piotr Ilitch Tchaïkovski, Casse-noisette et le roi des souris était d’abord un conte, écrit par Ernst Theodor Amadeus Hoffmann et publié à Berlin en 1816.
On y fait la rencontre de Marie et de Fritz Silverhaus, deux enfants qui reçoivent la visite de leur oncle Drosselmayer, un horloger. Ce dernier offre à Marie un casse-noisette, et lui révèle qu’il n’est pas une poupée ordinaire, puisqu’un jeune homme vit à l’intérieur.
La nuit venue, lorsque Marie descend au
[...] continuer la lecture sur Le Devoir.