Paru en premier sur (source): journal La Presse
Publié à 8h00 ✓ Lien copié Véronique Larocque La Presse Le personnage de Léa Olivier a grandement été inspiré de votre vie. Est-ce également le cas pour celui de Juliette Papillon ?
Oui. Pour moi, c’est toujours plus facile de m’inspirer de choses que j’ai vécues. Le début de la vingtaine, pour énormément de gens, c’est une crise identitaire. On apprend à se connaître. On découvre qui on est en faisant souvent des erreurs monumentales. On est poussé à prendre des décisions hyper rapidement et on vit des expériences pour la première fois. Je suis un bon exemple de ça, parce que je m’étais trompée complètement. [Comme Juliette], je m’étais inscrite en histoire de l’art, parce qu’il fallait que je me grouille de prendre une décision pour mes études. Ça m’avait beaucoup angoissée. Au travers de ça, je vivais une méga peine d’amour d’une relation à distance super compliquée.
Tout comme dans la série La vie compliquée de Léa Olivier, l’amitié et l’amour sont omniprésents dans ce premier tome d’une trilogie. Que représentent ces thèmes pour vous ?
Les liens humains, c’est mon inspiration. Je ne pourrais pas ne pas écrire là-dessus, parce que c’est ce qui