Source : Le Devoir
Entre le moment où Éric Chacour a commencé à rédiger Ce que je sais de toi et celui où il a osé l’envoyer à un éditeur, il s’est écoulé une bonne dizaine d’années. Sans la pandémie qui a tout ralenti, peut-être que ce roman qui force l’admiration par la grande qualité de son écriture n’aurait pas encore atterri en librairie.
« Je me suis dit que je n’avais plus d’excuses pour ne pas mener à bien ce projet. J’ai eu beaucoup de chance, parce que le premier éditeur à qui je l’ai envoyé, c’était Alto. C’était vraiment mon tout premier choix », raconte au téléphone le primoromancier qui évolue dans le monde des finances.
« C’est important de trouver un éditeur qui a une ligne éditoriale qui est proche de ce que vous écrivez », ajoute celui qui ne tarit pas d’éloges sur son éditrice, Catherine Leroux (L’avenir, Alto, 2020). « Chez Alto, on publie des romans qui ne cherchent pas à s’ancrer dans le moment présent ; on publie aussi beaucoup d’auteurs étrangers. Durant quelques années, j’ai été directeur de l’innovation pour un pôle financier. Il y a chez Alto quelque chose de très chouette qui m’intéresse : un incubateur d’innovation. Alto fait des choses merveilleuses, comme le coffret Clairvoyantes, qui est une autre manière de faire vivre la littérature. »
Pour Ce que je sais de toi, Éric Chacour a cependant tourné son regard vers le passé et puisé son inspiration dans ses origines égyptiennes. « Mes parents sont nés en Égypte, mon père au Caire, ma mère
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