Paru en premier sur (source): journal La Presse
Le premier roman de Marie-Ève Brassard, réalisatrice pour la télévision, s’ajoute aux nombreux livres qui abordent une réflexion vieille comme le monde : avoir ou ne pas avoir d’enfants ? C’est la question que se pose Emma dans Un été sans pleine lune, lorsque son chum, déjà père d’une jeune adulte, lui annonce qu’il ne souhaite pas se reproduire à nouveau.
Publié à 10 h 00
Ayant toujours su qu’elle voulait des bébés (deux : un gars et une fille, idéalement dans cet ordre), la femme de 38 ans entame une divertissante quête à la recherche du sens à donner à sa vie.
Pour l’aider à se faire une tête, Emma multipliera les discussions alcoolisées avec ses deux meilleures amies, échangera avec des femmes qui n’ont pas d’enfants et flirtera un peu, beaucoup, avec Tinder. À travers ses réflexions, rien de neuf à l’horizon toutefois, on présente de nombreux lieux communs sur la parentalité et la non-parentalité : la peur de gâcher sa vie ou d’hypothéquer sa liberté, tout comme l’impression de passer à côté de quelque chose ou de ne pas s’épanouir sans marmots.
Mais au-delà de la parentalité, c’est la quête d’Emma sur la réussite de sa vie qui est la plus intéressante. L’un va-t-il avec l’autre ? En dehors du rôle de mère, qu’est-ce qui anime les femmes ? À travers ce roman léger, malgré le propos qui ne l’est pas, Marie-Ève Brassard pose des questions qui font encore couler beaucoup d’encre. Et dont les réponses sont propres à chacune.
Marie-France–Lou Lemay, La Presse
