Image

Ces fautes qui nous font lâcher un livre

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Y a-t-il des fautes qu’on peut pardonner plus que d’autres quand on les croise dans un livre ?

Publié à 7h00 ✓ Lien copié Laila Maalouf

Chantale Cusson en était presque arrivée aux trois quarts du Syndrome de Beyrouth, roman d’Alexandre Najjar, quand elle a coupé court à sa lecture. L’écrivain évoquait alors comme « cette île du Pacifique ».

« C’est tellement gros comme erreur », s’indigne-t-elle. Même si elle avait apprécié les quelque 200 pages précédentes, elle n’a aucune intention de reprendre sa lecture. Parce que « ce genre d’erreur », précise-t-elle, l’amène à s’interroger sur l’exactitude du reste du contenu.

Celle qui est réviseure dans le milieu des magazines depuis plus de 30 ans se dit pourtant indulgente lorsqu’elle trouve des coquilles dans un roman. Malgré « l’envie de hurler » quand celles-ci se multiplient.

Marie-Anne Poggi, grande lectrice et instigatrice du Club des Irrésistibles, qui a déjà dirigé une vingtaine de clubs de lecture mensuels dans des bibliothèques de Montréal, estime avoir remarqué une hausse « exponentielle » des erreurs dans les romans publiés par de « prestigieuses » maisons d’édition françaises. Elle relève désormais toutes les erreurs rencontrées au fil de sa lecture et les fait suivre à la maison en question – malgré l’absence de retours.

C’est ainsi que dans Ton absence n’est que ténèbres, de l’Islandais Jón Kalman Stefánsson, elle a noté 14 erreurs – mots manquants, accords erronés, etc. –, ce qu’elle a indiqué à la toute fin de son compte rendu du livre, publié sur le site des Irrésistibles, même si elle a « beaucoup aimé » sa lecture.

On sait que ça arrive,

[...] continuer la lecture sur La Presse.

Laissez un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *