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«Cette maison»: éloge de la chère disparue

Source : Le Devoir

Née à Stamford, Connecticut, en 1994, Terra Alexis Wallace est retrouvée pendue dans sa chambre à Bridgeport, ville portuaire du même État, en 2008. L’autopsie révèle que l’adolescente de 13 ans ne s’est pas enlevé la vie, mais qu’elle a été agressée sexuellement puis étranglée. « Mon coeur est lourd, lourd, lourd. Je n’arrive plus à le porter. J’ai besoin de le poser sur terre. Besoin de le jeter à la mer afin qu’il dérive jusqu’à . Il faut que nous y retournions. Ensemble. Comme une petite fille et sa mère »,chuchote sur un ton élégiaque Miryam Charles en créole (nous traduisons) au début de Cette maison, son premier long métrage.

Dans cet hypnotique éloge funèbre à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, lancé à la Berlinale et lauréat du prix Silvestre du meilleur long métrage au IndieLisboa International Film Festival, la réalisatrice montréalaise rend hommage à sa cousine américaine, avec qui elle partage des racines haïtiennes, en imaginant ce qu’elle serait devenue si elle n’avait pas été victime de meurtre.

« Ce qu’on propose, une annonce des choses à venir. Installer la possibilité d’un voyage fluide dans le temps et dans l’espace. Mon histoire est à la fois tragique et remplie d’espoir. L’espoir fait vivre », explique de sa belle voix Schelby Jean-Baptiste, qui se prépare à incarner Terra, ici appelée Tessa, aux côtés de Florence Blain Mbaye dans le rôle de Valeska, la mère endeuillée.

Totalement investies, les deux talentueuses actrices se prêtent généreusement aux propositions de la cinéaste.

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