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«Chaque blessure est une promesse», Simon Brousseau

Source : Le Devoir

Le 12 novembre 2020, Brousseau apprenait que son était atteint la SLA, une maladie dégénérative qui ne lui accorderait pas plus de cinq ans de sursis ; cinq ans qui ne seront finalement que 14 trop courts mois. Dans ce bouleversant et baigné de larmes, l’écrivain de Synapses (Cheval d’août, 2016) raconte la peine et l’angoisse d’une fin toute proche, vécue avec la distance imposée par la pandémie ainsi que celle imposée par la vie et le roulement implacable du quotidien. À travers les souvenirs, la paternité et la littérature, l’auteur apprend à composer avec une prise de conscience d’une simplicité désarmante — celle de l’inéluctabilité de la mort —, percevant dans cette évidence « une raison de se consacrer à l’amour sans atermoiements ». Authentique, doux et clairvoyant, Chaque blessureest une promesse trouve dans les révélations les plus ordinaires de véritables moments de grâce. On sort de cette lecture touché, secoué, déterminé à aimer si bien et si fort qu’il soit possible d’« arracher quelque chose à l’oubli ». D’une grande beauté.

Chaque blessure est une promesse

★★★★

, Héliotrope, , 2023, 210 pages

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