Source : Le Devoir
Cinq ans après son recueil de poésie Les grandes surfaces (Le Lézard amoureux), où elle parlait de son rapport à la ville en suivant les traces de Geneviève Desrosiers et de Marie Uguay, Amélie Hébert se tourne vers la nouvelle afin de se pencher sur les rapports entre humains et animaux. « Moi, bien sûr, j’aime les animaux, mais est-ce que ça veut réellement dire quelque chose ? Est-ce suffisant pour que les animaux soient heureux avec moi ? Probablement pas. » Évoquant tour à tour Gabrielle Roy, Henry David Thoreau, Jack London et George Orwell, les huit nouvelles de Cheptel transportent le lecteur dans des récits de fiction, d’autofiction et de docufiction où l’animal n’échappe pas toujours à la violence, volontaire ou non, de l’être humain — du plus cruel au plus bienveillant. Qu’elle se déroule en forêt, à la campagne, à la ville, au cirque, en laboratoire ou à l’abattoir, chaque nouvelle éveille les consciences sans pour autant verser dans le militantisme revanchard ou la morale primaire.
Cheptel
★★★
Amélie Hébert, Triptyque, Montréal, 2023, 194 pages
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