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«Chère piscine»: l’emprise

Source : Le Devoir

-Pier Favreau-Chalifour est une touche-à-tout. Diplômée l’École de théâtre du cégep de Saint-Hyacinthe, elle a aussi fait des études en arts visuels à , en droit à l’Université de et en communications à l’UQAM. Travaillant dans le milieu culturel montréalais, la native de Magog révèle qu’elle souhaitait depuis longtemps devenir romancière. La voici enfin exaucée avec la parution de Chère piscine, huis clos mystérieux où une femme, Philippa, revient chez elle quelques mois après le suicide de son mari.

« J’ai plein d’échantillons de vie ; mes amis disent que j’ai eu neuf vies comme un chat ou que j’ai été une espionne avec différentes identités. Je pense que toutes ces expériences m’ont nourrie. Je m’inspire de choses réelles pour créer de la fiction. Dans l’écriture du roman, il y a aussi un travail d’actrice parce que j’ai créé un personnage qui est au “je”. Au fond, c’est comme si on était constamment avec le sous-texte du personnage », explique la primo-romancière, rencontrée au .

Se déroulant en pleine nuit, Chère piscine est un roman introspectif et atmosphérique où la narratrice se remémore la relation toxique qu’elle a vécue auprès de l’homme avec qui elle a partagé 10 ans de sa vie. Lui reviennent alors en tête des propos durs qu’il tenait à son endroit, le malaise qu’elle a éprouvé à leur première rencontre, des événements ayant causé la dégradation de leur union. Isolée dans cette maison à peine éclairée, Philippa sent une présence près d’elle.

« Même s’il y a peu de

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