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Passant de la poésie à l’écriture romanesque, l’autrice Chloé LaDuchesse s’est beaucoup inspirée du centre-ville et du quartier Donovan qu’elle habite à Sudbury. Ainsi, son tout premier roman L’incendiaire de Sudbury suit les mésaventures d’une graphiste pigiste qui tente de résoudre un mystère entourant les gens qui disparaissent dans ce quartier ouvrier et un peu partout dans la ville du nickel.
« Je pense qu’il se passe beaucoup de choses dans le quartier. Moi-même je suis quelqu’un qui regarde beaucoup par la fenêtre [où l’on voit] toutes sortes de petits événements puis on se demande : qu’est-ce qu’il y a de gros derrière ça ? Probablement rien, mais je pense qu’en tant qu’autrice j’aime bien imaginer les vies et les dessous de gens que je ne connais pas. »
Cartographier la ville avec l’écriture
Le roman de LaDuchesse est ancré dans une représentation tout à fait fidèle au véritable Grand Sudbury. Mis à part quelques inventions comme le journal indépendant Qué pasa Sudbury et l’Université des Mines, on y retrouve surtout plusieurs réels bars et restaurants locaux tels que le Tucos, le Gus’ et la 84 Station, là où l’autrice donne rendez-vous au public pour célébrer le lancement de son roman le mardi 29 mars, en formule 5 à 7.