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«Coyote», Sylvain Prudhomme

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Pour les fins d’un reportage, de la Californie jusqu’au golfe du Mexique en longeant la frontière mexicaine, peu après la parution de son roman Par les routes (L’Arbalète/Gallimard, 2019, prix Femina), s’inspirant pour une fois de ce qu’il avait écrit pour vivre, Sylvain Prudhomme a parcouru 2500 kilomètres aux États-Unis. Sur le pouce, en deux semaines, et ponctuant chaque rencontre d’un polaroïd du conducteur. Aux abords d’une station-service ou en marge d’une autoroute déserte, il va aussi multiplier les séances d’attente sous un soleil de plomb. « Je pense : elles ressemblent souvent à ça, les heures qui précèdent une mort stupide. » Mais la réalité que nous montre Coyote sera moins effrayante, plus généreuse, parfois moins prévisible. Après s’être tricoté un itinéraire entre le Mexique et les États-Unis, l’auteur se fait « passeur » et retranscrit pour nous ses rencontres avec des automobilistes qui, pour la plupart, étaient des immigrants d’origine mexicaine et qui avaient envie de parler, et le cœur à la bonne place. Inspirant.

Coyote

★★★

Sylvain Prudhomme, Minuit, Paris, 2024, 256 pages

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