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«Crépuscules admirables», Thomas Mainguy

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«Une bibliothèque, selon le poète et essayiste Thomas Mainguy, peut rappeler un cellier. On y trouve, parmi les ouvrages de consommation courante, des livres de garde qui, dirait-on, devinent nos soifs futures.» L’auteur déballe une partie de sa bibliothèque dans Crépuscules admirables, une collection de douze nécrologies pleines de vie, décantées et amoureusement ciselées — des textes qui ont pour moitié dans la revue Contre-jour. De Marie Uguay à Supervielle, de Louis-René Des Forêts à , en passant par Catherine Pozzi, Robert Walser ou W. G. Sebald (qui écrivait dans la remise de son jardin et dont l’oeuvre «s’assimile au souvenir d’une randonnée inoubliable»), c’est sous le signe de la connivence que l’on rend visite à ces morts. Et s’il suffit parfois d’un seul lecteur pour ressusciter une oeuvre, nous dit Thomas Mainguy, il semble aussi que certains crépuscules peuvent prendre la couleur de l’aube. Des exercices d’admiration à travers lesquels s’incarne, pour notre plus grand , une haute idée de la littérature. Contagieux.

Crépuscules admirables

★★★★

Thomas Mainguy, «Liberté grande», , 2022, 120 pages

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