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«Crie-le!»: la voix des héros ordinaires

Source : Le Devoir

C’est à un jeu de miroirs que nous convie Roberto Saviano, condamné à mort par la mafia napolitaine, dans son nouvel au titre volontaire Crie-le !. En signant 30 portraits d’hommes et de femmes — de la antique à nos jours — pour qui l’engagement a souvent été synonyme de sacrifice, l’écrivain et journaliste italien raconte sa propre destinée marquée par une protection policière constance. Il est forcé de vivre dans la clandestinité depuis la publication, en 2006, de son premier livre explosif, Gomorra. Dans l’empire de la Camorra (Gallimard), odyssée cruelle et hallucinante sur la mafia napolitaine, plusieurs fois adaptée à l’écran.

À l’image de Saviano, les personnalités qui composent l’ouvrage ont toutes refusé de se taire, ce qui leur a valu opprobres, menaces et vies d’exil. Certaines en sont mortes, comme la philosophe de l’Antiquité Hypatie d’Alexandrie, assassinée par des extrémistes religieux, la journalisterusse Anna Politkovskaïa, tuée par balle en 2006 dans sa cage d’escalier à , ou bien Martin Luther King, abattu en 1968 alors qu’il se tenait sur le balcon du Lorraine Motel à Memphis.

Pour Saviano, tout est affaire de combat pour la vérité, et ce, qu’importe le à payer.
 

Les portraits en noir et blanc illustrés par l’Italien Alessandro Baronciani se succèdent dans une litanie qui semble sans fin… le journaliste Jamal Khashoggi, l’écrivain , l’actrice Jean Seberg, le cinéaste Pier Paolo Pasolini, le lanceur d’alerte Edward Snowden, autant de figures aux convictions fortes incarnant le courage civique.

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