Paru en premier sur (source): journal La Presse
Au premier abord, le résumé de ce roman prisé au Japon semble plutôt alléchant.
Publié à 11 h 30
Renseignées par le bouche-à-oreille et les rumeurs, des personnes en difficulté dans leur vie personnelle ou professionnelle se tournent vers une clinique psychologique plutôt spéciale, nichée dans un immeuble délabré au fin fond d’une ruelle de Kyoto.
En effet, les patients découvrent rapidement que le sympathique docteur en fonction, assisté de son infirmière mal lunée, leur prescrit des chats, choisis selon les cas. Sceptiques ou outrés, ces clients en constateront les effets directs ou indirects au fil du « traitement ».
Peut-être cherche-t-on à trop exploiter le filon « Japon+endroit secret+chats » ? Chats sur ordonnance n’est pas une lecture désagréable, mais il s’en dégage au fil des pages une certaine naïveté, doublée d’une formule répétitive et plutôt prévisible dans l’ensemble.
Oui, on peut se laisser prendre au jeu de la légèreté et se rendre jusqu’à la fin pour découvrir la vraie nature de cette étrange clinique. Mais même si on est gaga des chats et dévoré de passion pour le Japon, l’équation totale est peut-être un peu trop enfantine et manque de volume pour convaincre totalement. Tout comme le tiède Tant que le café est encore chaud, on verrait plutôt ce récit sous forme de pièce de théâtre.
Chats sur ordonnance
Albin Michel
320 pages
