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Critique de La pieuvre | Radicalement libre

Paru en premier sur (source): journal La Presse

a 16 ans et son cerveau est habité par une pieuvre.

Mis à jour à 9h00

Une créature mouvante et imprévisible héritée sa mère, l’angélique poétesse . Ensemble, ils demeurent au 5, Carrer de , où Hippolyte passe ses journées à réinventer le avec son alliée , dite « la folle ».

L’été de Polyte sera bouleversé par la rencontre de  : « C’est là que j’ai reçu le boulet en plein ventre, my friend. C’est là que je suis mort, pour de bon. Clément. […] Ma perpétuelle pendaison, jamais complètement achevée. Clément. Mon échafaud à cœur, mon asphyxie dans le sang. » Le duo deviendra un trio qui arpentera la ville toute la saison, à la recherche d’émotions et de sensations fortes. À coup de cigarettes sous les étoiles, d’expressions fabriquées et de imaginés, Hippolyte, Odile et Clément voguent vers un territoire en marge où ils sont libres.

Le premier roman de dévoile une langue qui lui est propre, mise en valeur par une plume démesurée qui sert à merveille l’univers dense de l’auteur. Une histoire d’amour ducharmesque, où les personnages splendides nous séduisent jusqu’à faciliter amplement cette lecture exigeante.

La pieuvre

La pieuvre

Claude Ferland Milewski

Boréal

312 pages

7/10

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