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Critique de Le chant des innocents | Dans la noirceur milanaise

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Voilà un roman noir comme on les aime, un qui ne peut se lire que d’une traite – au risque de se priver de sommeil. L’auteur Piergiorgio Pulixi, qu’on avait découvert avec son premier roman en français il y a deux ans (l’excellent L’île des âmes), compte parmi les plus grandes plumes du genre dans la botte italienne et son œuvre est en voie d’être traduite, un titre à la fois.


Publié à 2h55

Mis à jour à 15h00

À , le commissaire Strega et sa partenaire Teresa Brusca sont aux prises avec une série de meurtres violents perpétrés par des adolescents. Le problème, c’est que Strega est suspendu et ne peut légalement travailler sur cette affaire qui le hante ; son avenir au sein de la police est d’ailleurs entre les mains d’une psychologue qui doit déterminer s’il pourra un jour réintégrer ses fonctions.

Strega est le genre de flic à faire de chaque cas une affaire personnelle ; un enquêteur qui noie ses soucis dans l’absinthe, lit du Edgar Allan Poe et ne peut trouver le repos avant de rendre justice aux victimes. Avec sa carrure et son passé trouble de militaire, ainsi que sa relation avec sa partenaire, il rappelle une version plus sanguine de Cormoran Strike, le détective privé de Robert Galbraith (alias J. K. Rowling). Et ce n’est pas peu dire de ce héros qu’on voudra assurément retrouver en lisant L’illusion du mal, traduit l’an dernier.

Le chant des innocents

Le chant des innocents

Piergiorgio Pulixi (traduit de l’italien par Anatole Pons-Reumaux)

Gallmeister

336 pages

8/10

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