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Crossroads | Franzen entre en religion

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Vingt ans après le roman The Corrections qui l’a rendu célèbre, Jonathan Franzen se lance dans une trilogie avec son roman Crossroads. Comme toujours, il dissèque les secrets d’une famille d’Américains blancs, cette fois dans la banlieue de durant la guerre du . En entrevue, le chantre du Midwest aborde la religion, la culpabilité et l’avortement, thèmes prédominants de Crossroads.

Publié à 9h00 ✓ Lien copié Mathieu Perreault Q : Pour la première fois, vous avez un personnage principal de pasteur.

Je n’ai jamais été très religieux. Mais récemment, à , un intervieweur m’a fait remarquer que les trois préceptes de Crossroads, le groupe de pastorale dans mon roman, sont au cœur de mon activité d’écrivain : honnêteté, affrontement et amour inconditionnel. L’honnêteté est un correctif aux mensonges confortables qu’on retrouve dans les médias. L’affrontement est de rechercher la manière la plus dramatique, le conflit. L’amour inconditionnel est plus difficile pour moi. Mais c’était mon but avec Crossroads, essayer de trouver une manière d’aimer tous mes personnages. J’y pense depuis des décennies, mais c’est seulement avec Crossroads que j’y suis arrivé.

Q : Pourquoi y êtes-vous arrivé maintenant ?

Ça a coïncidé avec l’atteinte de l’âge que mes parents avaient quand je les ai vraiment connus, adolescent et jeune adulte. Ils m’ont eu tard, donc c’était quand ils avaient fin cinquantaine, début soixantaine. Je me suis évidemment rebellé contre mes parents, j’ai choisi une carrière qu’ils désapprouvaient, j’étais certain qu’ils avaient tort sur toute la ligne. À 63 ans, je réalise combien ils avaient raison sur plusieurs points. Ils n’étaient pas religieux, mais allaient à l’église par foi en

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