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Dans «La cordonnière», le diable est dans les détails

Source : Le Devoir

La famille Dufresne, dont le château, situé dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, est aujourd’hui un musée et lieu historique patrimonial, a changé le visage de au début du XXe siècle. Or, peu savent que son histoire a d’abord pris forme en Mauricie, sur les rives du lac Saint-Pierre.

C’est là que la mère d’, Victoire Du Sault, première cordonnière de l’histoire du Québec, a créé, fabriqué et vendu ses premiers modèles de chaussures, avant de fonder, avec son mari et un partenaire, la Dufresne and Locke, une importante manufacture qui compte en 1900 plus de 500 ouvriers et qui devient la première entreprise nord-américaine à exporter ses produits en .

L’histoire de cette pionnière est au coeur du film La cordonnière, inspiré de la série de romans du même nom (1998-2003), écrite par Pauline Gill. Mais plus que sa carrière extraordinaire, ce sont les tourments de son âme et ses passions amoureuses qui forment la trame de ce grand mélodrame, dans la lignée de Séraphin. Un homme et son péché (2002) et de Nouvelle- (2004). Au menu : amours interdites, triangles amoureux, trahisons et déchirements.

« J’ai été fasciné dès la première lecture du scénario par cette histoire d’amour passionnelle, mais dérangeante et troublante, portée par des personnages forts, intègres et complexes, indique François Bouvier. Il y a tout un univers qui se crée autour du rapport que chacun d’entre eux entretient avec l’amour, qu’il soit indéfectible, secret, filial ou charnel. C’est ce qui m’a séduit. »

Un grand mélodrame

La première version du scénario traînait dans

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