Image

«Derrière mon fauteuil»: la magie des petites choses

Source : Le Devoir

Avant que la pandémie mette un frein à certains de leurs projets, Édith Cochrane et Isabelle Brouillette, amies depuis 20 ans, s’étaient lancées dans une aventure pour laquelle elles avaient certes les compétences, mais aucune expérience pertinente. Ou presque… Toutes deux improvisatrices aguerries, elles possèdent l’art de créer des histoires à partir de rien. Et c’est un peu ce que raconte Derrière mon fauteuil, album au charme intemporel où les actrices et metteuses en scène convient le lecteur à découvrir des petits univers du point de vue d’un enfant à l’imagination débordante.

Ainsi, en observant des fourmis derrière l’énorme fauteuil « olive-mou » — lequel trône réellement dans le salon d’Isabelle Brouillette, qui l’a photographié sous tous ses angles —, l’enfant se dit qu’elles s’en vont en colonie de vacances. Plus loin, on fait la connaissance de Sourisous de la banque Oka-Zou, on célèbre l’anniversaire d’un grain de maïs nommé Jean-Pop, on croise des araignées friandes d’art contemporain et on écoute la complainte d’une chaussette esseulée revisitant le répertoire de Félix Leclerc.

« Au début, c’était embryonnaire, se souvient Édith Cochrane, rencontrée à la bibliothèque de l’école Nouvelle-Querbes, à Outremont. J’avais toute la structure, tous les objets que l’enfant trouve, toutes les choses qu’il imagine. J’avais dessiné grossièrement tout ça, puis je l’ai donné à Isabelle sans autre texte que “je découvre ça, j’imagine ça” en lui demandant si ça lui tentait qu’on fasse un livre. »

C’est rare dans notre métier qu’on fasse quelque chose d’aussi concret, qui va durer, qui

[...] continuer la lecture sur Le Devoir.

Laissez un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *