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C’est un printemps riche en jolies surprises pour la littérature québécoise. Celle-ci fait son chemin, menée par le talent d’auteurs et d’autrices qui la font rayonner au-delà de la province.
Philippe Manevy vient tout juste de remporter le prix France Télévisions pour son roman La colline qui travaille, publié au Québec chez Leméac et en Europe, chez Le bruit du monde. Le roman, qui raconte une saga familiale sur quatre générations, traverse les deux guerres mondiales et les bouleversements qui s’ensuivent, avec en toile de fond la ville de Lyon. Le prix France Télévisions est attribué par un jury composé de lectrices et de lecteurs issus du grand public. Le prix France Télévisions de la catégorie « Essai » a été attribué à Adèle Yon pour Mon vrai nom est Elisabeth, paru aux Éditions du sous-sol.
David Dorais est le premier Québécois à recevoir le prix Boccace, nommé ainsi en hommage à l’auteur italien Giovanni Boccaccio, qui est l’un des précurseurs du genre de la nouvelle. Le livre Les réinventions de David Dorais, paru aux éditions L’instant même, s’est distingué au sein du jury de l’Association Tu connais la nouvelle? qui chapeaute le prix Boccace. C’est lors du festival Litt’Oral, dans les salles du Château de Chamerolles, dans le Val de Loire, que les textes finalistes, mis en scène par des comédiens et des comédiennes, se sont déployés. David Dorais reçoit une bourse de 2500 euros (env. 3920$) en plus d’avoir pu sans aucun doute vivre une expérience hors du commun.
La poète et romancière franco-ivoirienne Véronique Tadjo remporte le prix Cheikh Hamidou Kane pour son livre Je remercie la nuit, publié chez Mémoire d’encrier. Le prix Cheikh Hamidou Kane honore et soutient un auteur ou une autrice qui participe au dynamisme de la littérature africaine. Plus tôt ce printemps, elle avait également reçu le prix Ahmadou Kourouma, qui souligne un livre consacré à l’Afrique subsaharienne, remis lors du Salon du livre de Genève.
Enfin, soulignons que la traduction catalane de deux livres de chez nous qui sont en lice pour le Prix des libraires catalans, soit le Premi LLibreters de Catalunya. Ainsi, le livre de Jocelyne Saucier, Il pleuvait des oiseaux, Plovien ocells, et l’album de Mireille Messier et Charlotte Parent, Le bonnet magique, El barret màgic, pourraient peut-être remporter les honneurs. On connaîtra le résultat dans quelques semaines. On se croise les doigts!
