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Des livres à savourer sous le soleil

Source : Le Devoir

Quoi de mieux, à la belle saison, que de se perdre en contemplation devant le fleuve ? C’est l’invitation que nous lancent les nouvellistes Camille Deslauriers, Joanie Lemieux et Valérie Provost dans le recueil Ce que je sais des berges (Éditions de la Pleine lune, 13 juin). En 21 récits, dont l’un a été finaliste au de la nouvelle de Radio-Canada, elles convient les lecteurs dans le Bas-du-Fleuve, principalement à la Pointe-aux-Anglais, sur les traces de divers personnages de tous âges, en voguant du réalisme à l’onirisme.

Dans La soif que j’ai (Cheval d’août, 14 août), où il nous transporte à , Marc-André Dufour-Labbé, qui publiera aussi un roman , Carreauté Kid (Leméac, 16 août), s’inspire du rock et du cinéma des années 1990 pour tracer le portrait d’un voyou reconverti en vendeur de voitures… et de pot dans une résidence pour personnes âgées. Père de famille monoparentale, il trouve le temps de gérer les peines de coeur de ses chums de brosse. Bientôt, il risque de perdre la garde de sa fille d’un an.

« Les enfants naissent dans les choux, on peut acheter des choux à l’épicerie, on peut acheter des enfants. » Professeur au Département d’études littéraires de l’UQAM, Louis-Daniel Godin signe un premier roman, Le compte est bon (La Peuplade, 16 août), qui s’annonce joyeusement désarmant, tant par son oralité et son rythme, emprunté à Hervé Guibert, que par les réflexions sur l’argent et sur l’amour d’un enfant issu de la pauvreté, Jean-Daniel, adopté comme Loulou, sa poupée Bout d’chou.

Chez nos voisins

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