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Lorsque ce sont de jeunes adultes et des enfants qui sont amenés à voter pour leur livre favori, ça donne aux prix littéraires qui les honorent une petite saveur de plus, n’est-ce pas?
Tout récemment, le Prix intercollégial de littérature jeunesse (PILJ) a annoncé le livre gagnant de sa troisième édition. Ainsi, l’album Jamais trop tôt pour Arnaud de Liliane Boucher et Zoë Robertson, publié chez Bayard Canada, remporte les honneurs. Le jury a apprécié le traitement de la curiosité et de l’imaginaire des enfants, tout comme la tendresse familiale qui enveloppe le récit.
Le PILJ rassemble les étudiantes et les étudiants de niveau collégial afin de les sensibiliser aux bienfaits et aux applications de la littérature jeunesse. C’est plus d’une dizaine d’établissements qui ont participé, permettant aux élèves d’échanger et d’argumenter sur leurs lectures.
Les prix de la Forêt de la lecture, chapeautés par l’Association des bibliothèques de l’Ontario, ont été attribués ces dernières semaines. Cette initiative constitue le plus grand programme de lecture récréative au Canada, invitant les lecteurs et les lectrices de tout âge à participer par le biais de leurs écoles ou bibliothèques. Bien que la plupart des programmes soient destinés à la littérature canadienne anglophone, trois d’entre eux se consacrent à la littérature jeunesse francophone. Les prix littéraires de la Forêt de la lecture viennent donc couronner les livres favoris des enfants.
Le prix Peuplier, qui honore un album, a été décerné à Hugo de Catherine Braun-Grenier, publié chez Fonfon. Une mention spéciale a été accordée à Dernière heure : La déconfiture du lièvre de Robert Soulières et Sans Cravate, paru également chez Fonfon, ainsi qu’à Si j’avais su… de Geneviève Després, publié chez Les 400 coups.
Le prix Mélèze, qui met en lumière un court roman illustré ou un album plus soutenu, a été décerné à Ugo Monticone et Orbie, pour Le cumulus machinus, publié à la courte échelle. Sont également honorés Blanche comme un drap de Chloé Varin et Rémy Allen, ainsi que Ntangu de Marika Tirolien et Kiara Thompson, tous deux publiés chez Fonfon.
Enfin, le prix Tamarac, qui récompense les romans, a été attribué à L’homme aux araignées de Jocelyn Boisvert, publié à la courte échelle. Mention spéciale au Manoir Hillcrest de Sandra Dussault et Martin Côté, chez le même éditeur ainsi qu’à Lili-Jade (t. 1) : Pro des animaux d’Audrée Archambault et Simone Duchesne, paru chez La Bagnole.