« La poète gaspésienne nous livre ici l’aboutissement d’un projet humain, vivant et pluriel. Arbres debout sur nos paupières va à la rencontre de nous tous, soutenu par un devoir de mémoire qui porte à son tour l’amour, la filiation, le deuil. Le bois sculpté par le père tandis que l’enfant observait, l’arbre couvant les cendres de l’amoureuse disparue, les billots gorgés de sel voguant sur la mer comme de fiers radeaux, la cime immuable tendant vers le ciel maintenant évanouie contre le sol. Autant de bribes de nos existences qui, ici, s’incrustent dans celles des autres, partagées l’espace d’une page dans une poésie en prose qui revêt ses plus beaux habits de douceur, de lumière et de vie au détour des catastrophes qui marquent nos parcours. »
FRANÇOIS-ALEXANDRE BOURBEAU, Librairie Liber (New Richmond) |