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«Dessous les roses», Olivier Adam

Source : Le Devoir

, Paul et Antoine ont perdu leur . Réunis dans le pavillon familial où vit leur mère, figure quasi fantomatique, tous trois vont passer trois jours à régler leurs comptes. « Au fond, Antoine et Paul n’étaient pas si différents qu’ils le pensaient. Tous les deux restaient, chacun à sa façon, indéfectiblement scotchés à cette maison, ce quartier, cette ville. Chez eux, l’adolescence avait la peau dure. » Adoptant la forme d’une pièce en trois actes du cadet, dont les scènes auraient fait place à des monologues alternés l’aînée et du benjamin — sauf au dernier acte, où Paul prend la parole —,
Olivier Adam explore avec acuité les malentendus, mensonges et rancoeurs au sein d’une fratrie. Tandis que le mélancolique roman familial aux accents tchékhoviens se déploie au gré des points de vue, l’auteur se à une réflexion douce-amère sur le deuil, la création et le poids des souvenirs. Ce faisant, il s’englue par endroits dans le drame de moeurs petit-bourgeois pétri de clichés.

Dessous les roses

★★★

Olivier Adam, Flammarion, , 2022, 258 pages

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