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«Du bitume et du vent»: chercher un baume dans le chaos ambiant

Source : Le Devoir

L’exercice a la cote ces dernières années. On prend une série de chroniques ou de textes, rédigés par le même auteur, partagés à la radio, dans un journal ou sur les réseaux sociaux, et on les réunit pour en faire un objet, un recueil qui résume une expérience, une pensée, une carrière. Si les résultats sont parfois inégaux, , qui fait paraître ces jours-ci son premier livre, démontre toute la pertinence d’un tel travail.

Publié chez Mémoire d’encrier, Du bitume et du vent rassemble les courts récits offerts par l’auteur-compositeur-interprète sur Facebook, lors de sa dernière tournée solo, Toute beauté n’est pas perdue. Autant d’instantanés, de pensées et de moments volés à la solitude de la route, alors qu’il traverse le pays au volant de sa voiture, les voix de ses idoles dans les oreilles. Devant les panoramas qui défilent sous ses yeux, la musique fait émerger souvenirs et réflexions sur l’homme qu’il a été, qu’il est et qu’il devient, sur l’ami, l’amoureux, le père, le citoyen.

Ville après ville, il s’arrête, enfile ses espadrilles pour se laisser envahir par les paysages, marche sur les traces d’amis et de connaissances pour mieux comprendre les lieux qu’il parcourt, les deuils, les rêves, la force de ceux qui redonnent vie au territoire, qui transforment usines désaffectées et couvents abandonnés en théâtre, font jaillir musique, rires et arts de la décrépitude et de l’indifférence.

« La beauté qui dort / La vois-tu encore ? / La vois-tu encore Vallières ? » À l’image des paroles qui ouvrent l’album Toute beauté n’est

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