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«En bonne compagnie»: les femmes de nos vies

Source : Le Devoir

En 1976, onze femmes, surnommées les « 11 de Basauri », ont été traînées devant la cour au Pays basque, en Espagne, pour avoir pratiqué des avortements clandestins. Leur procès, qui s’est étalé sur près de dix ans, a finalement mené à leur acquittement, notamment grâce à la mobilisation de mouvements féministes partout à travers le pays, qui se sont battus pour protester contre les procédures judiciaires, pour la légalisation de l’avortement et pour l’amnistie.

Avec son premier long métrage, l’actrice et cinéaste espagnole Sílvia Munt revient sur cette page claire obscure de l’histoire de son pays, à travers les yeux d’une adolescente qui effectue ses premiers pas dans l’âge adulte quelques semaines après les premières arrestations de Bausauri, et deux ans après la mort de Franco, qui voit l’émergence d’idées et de revendications depuis trop longtemps invisibilisées.

Bea (Alícia Falcó) passe ses journées à aider sa mère (Itziar Ituño) à entretenir la résidence cossue d’un couple bourgeois de la municipalité, et ses soirées à préparer et à mettre à exécution des actes militants pour revendiquer le droit des femmes à disposer de leur corps ainsi que la libération des 11 de Basauri.

La jeune femme se sent intimement liée à la cause. Sa tante Belen (Ainhoa Santamaria) met sérieusement sa vie en danger en tentant de mettre fin à une grossesse sans en faire part à son mari. Puis, lorsque Bea se lie d’amitié avec Miren (Elena Tarrats), la fille des employeurs de sa mère, elle ne tarde pas à apprendre que cette dernière

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