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En Ukraine, le livre québécois trouve sa place

Paru en premier sur (source): journal La Presse

C’est une maison discrète au fond d’une allée de stationnement. Sur les colonnes, de petits rubans jaunes et bleus, à peine visibles, nous confirment que nous sommes au bon endroit. On sonne. Il ouvre. Et nous invite à nous installer sur le balcon arrière, où il pourra fumer à son aise.

Publié à 8h00 ✓ Lien copié Jean-Christophe Laurence La Presse

Difficile de croire que le plus grand ambassadeur de la en vit dans ce condo de Sainte-Catherine, sur la rive sud de . Et pourtant. C’est bien ici que Rostyslav Nyemtsev traduit les romans et les pièces de théâtre qui seront ensuite publiés à Kyiv, pour la maison d’édition Anetta Antonenko.

En six ans, ce fonctionnaire de 57 ans a traduit pas moins de 12 romans québécois pour le marché ukrainien. Grâce à lui, les écrivains , , , Nicolas Dickner, Caroline George ou Christian Guay-Poliquin se retrouvent sur les étalages des librairies ukrainiennes, avec un succès d’estime, mais néanmoins réel.

« C’est moi qui choisis les livres, qui les propose, qui fait le synopsis », explique ce traducteur de formation.

Comment les sélectionne-t-il ? Un mélange de critères, dit-il.

Il faut que j’aime le livre, que ça corresponde à la politique de la maison d’édition, et je dois me demander si ça peut plaire aux lecteurs ukrainiens.

Rostyslav Nyemtsev

Certains livres québécois ont selon lui un « aspect universel » qui les rend particulièrement exportables, comme Christine, la reine-garçon (Michel-Marc Bouchard) et L’orangeraie (Larry Tremblay). « Chacun peut trouver quelque chose qu’il comprend. »

D’autres sont traduits parce qu’ils

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