Source : Le Devoir
Premier long métrage en solo d’Édouard A. Tremblay (Feuilles mortes, réalisé avec Thierry Bouffard et Carnior), mieux connudes fans de Phylactère Cola et de la série de courts métrages Tom et ses chums sous le nom d’Eddie69, Farador a créé l’émoi lors de sa projection au cinéma Impérial à la soirée de clôture des Rendez-vous Québec Cinéma en mars dernier.
« Il y avait bien du monde qui avait vu le court métrage. On se serait cru au Rocky Horror Picture Show ! Le monde criait et applaudissait tout le temps. C’était fou braque ! » se souvient le scénariste de l’heure Eric K. Boulianne (Viking, de Stéphane Lafleur ;Le plongeur, de Francis Leclerc), qui interprète le rôle de Charles, maître du Donjon et aspirant romancier dans Farador.
« On entendait même du monde chuchoter les lignes du court métrage avant qu’elles soient dites par les acteurs quand on est arrivé au noyau du film », renchérit le réalisateur qui, 18 ans plus tard, a transformé en long métrage son court métrage culte, La bataille de Farador.
Tourné en 48 heures et monté en 24 heures lors d’un Kino Kabaret au festival Vitesse Lumière, à Québec, en 2005, La bataille de Farador a par la suite fait fureur dans divers festivals de courts métrages, de Sienne à Barcelone, en passant par Sherbrooke et Montréal (Prends ça court !, SPASM, Fantasia, etc.). Avec plus de deux millions de clics sur YouTube, l’épisode 8 des aventures de Tom et ses chums est l’un des premiers courts métrages québécois à être devenu un phénomène
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