Source : Le Devoir
Que l’on soit sportif ou non, le sport occupe une place importante dans nos vies. Tout récemment, le décès du Démon blond a fait remonter à la surface mille et un souvenirs de la belle époque des Glorieux. Journalistes sportifs, amoureux du hockey et badauds, tous avaient leur petite histoire à raconter.
« Le sport tient une place énorme, renchérit James Hyndman, rencontré entre deux journées de tournage de Fragments, nouvelle série de Serge Boucher. À juste titre, on parle beaucoup de la culture ; une toune qui nous trotte en tête nous rappelle instantanément des souvenirs, mais c’est vrai que le sport a aussi cette faculté, a quelque chose de très fédérateur. J’ai fait du sport toute ma vie, j’étais dans l’équipe du Québec de volleyball quand j’étais jeune ; j’ai donc des souvenirs qui sont directement liés aux compétitions. Même pour les gens qui ne pratiquent pas de sport, il y a des moments qui font partie de la culture collective, de l’inconscient collectif, comme l’émeute Maurice Richard ou, chez les Français, la victoire de Noah en 1983. »
Il y a aussi cette constance dans le tennis, autant chez les amateurs que chez les professionnels, d’être face à tous ses démons. On est face à soi, à ce qu’on porte de meilleur et de pire en soi. Les joueurs passent une vie à gérer et à museler les démons qui veulent toujours ressortir et qui sont des freins plus qu’autre chose. On assiste à ça quand on est dans les
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