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«Fayne»: au pays des soeurs Brontë

Source : Le Devoir

Ann- MacDonald a mis cinq ans à écrire Fayne. L’histoire de C. Bell — un roman imposant et complexe de quelque 800 pages —, pour lequel elle s’est complètement immergée dans l’époque victorienne, en étudiant les modes de vie, les connaissances et pratiques scientifiques et médicales, les croyances, les droits des femmes et des minorités et les conceptions reliées aux genres et aux marges.

De ces recherches exhaustives, elle a tiré une histoire passionnante, pleine de mystères, de secrets révélés au grand jour, de rebondissements inattendus et de coïncidences aussi extraordinaires qu’inévitables, qui se déploient dans des contextes sombres, austères et intrigants, détaillés jusqu’à se matérialiser sous les yeux du lecteur.

L’écrivaine montréalaise, qui est née d’un père écossais et d’une mère libanaise sur la base de l’Aviation royale canadienne en ex-Allemagne de l’Ouest, a fait des codes de la littérature victorienne un véritable terrain de jeu dans ce quatrième roman qui rend visiblement hommage aux soeurs Brontë.

« Nous sommes nombreux à reconnaître et à aimer ces thèmes : des manoirs effrayants, des secrets de famille, des origines cachées et des querelles d’héritage, souligne l’autrice, rencontrée par Le à . La littérature gothique victorienne est comme un coffre à jouets rempli de trésors et de déguisements dont j’ai pu me régaler. »

Fayne raconte l’histoire de Charlotte Bell, une jeune fille de 12 ans qui grandit dans un vaste domaine entouré d’une tourbière, situé à la frontière de l’Écosse et de l’Angleterre. Orpheline de mère, cette dernière ayant rendu l’âme en lui

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