Source : Le Devoir
Le réalisateur John Carney a un faible pour les histoires d’amour où deux individus que tout sépare sont réunis par le pouvoir transformateur de la musique. C’était le cas dans Once (2007), une comédie musicale gagnante de l’Oscar de la meilleure chanson originale, dans laquelle un réparateur d’aspirateurs et une immigrante tchèque, tous deux en deuil d’une relation amoureuse, s’apaisent et s’éprennent l’un de l’autre sur les doux airs folks qu’ils composent à mesure que grandit leur affection.
Flora and Son, dernier film du cinéaste, qui s’intéresse cette fois à la relation entre une mère et son adolescent, est fait du même bois, sans toutefois parvenir à atteindre la grâce et le charme de sa première oeuvre.
Flora (Eve Hewson), mère célibataire fougueuse et charismatique, ne sait plus comment interagir avec Max (Orén Kinlan), son fils rebelle, criminel à la petite semaine qui ne cesse de se faire interpeller par les forces policières. Déterminée à lui trouver un passe-temps qui le remettrait dans le droit chemin, Flora déniche dans les poubelles une vieille guitare acoustique. Max, plus intéressé par la musique électronique que par les ballades, délaisse vite l’instrument.
Plutôt que de le laisser prendre la poussière, Flora décide de développer sa propre fibre artistique en suivant des cours en ligne auprès de Jeff (Joseph Gordon-Levitt), un musicien déchu de Los Angeles. Malgré l’océan qui les sépare, les deux troubadours tombent amoureux. Les leçons se transforment peu à peu en échanges et en sessions créatives qui permettent à l’apprentie
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