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«Fragments»: chronique douce-amère sur l’amitié

Source : Le Devoir

Ne souhaitant plus raconter d’histoires de meurtres ni d’enquêtes policières, Serge Boucher a eu l’envie d’écrire une série plus intime, où il remettrait l’humain à l’avant-scène. Réalisée par Claude Desrosiers et produite par André Dupuy pour Amalga, Fragments met ainsi en scène un groupe d’amis qui se reforme 35 ans après de tristes événements.

« Je ferme une boucle, a dit l’auteur lors d’une table ronde suivant la projection des deux premiers des dix épisodes de Fragments. Il y a une parenté avec Aveux dans le thème ; je me rappelle la dernière phrase de Marie-Ginette Guay : “on peut-tu s’aider ? ”. Fragments, c’est le rapport à l’autre, l’autre dont nous avons besoin pour vivre, l’humain au coeur de nos vies. »

Jeunes, Jacynthe (Camille Felton), Marlène (Carla Turcotte), Paul-André (Étienne Courville) et François (Alexis Déziel) formaient un groupe d’amis inséparables, le quatuor de Victo — clin d’oeil au chef-d’oeuvre de Lawrence Durrell, Le quatuor d’Alexandrie, ensemble de quatre romans (Justine, Balthazar, Mountolive et Cléa). Or, la vie sépare les gens qui s’aiment…

Une trentaine d’années plus tard, Marlène (Céline Bonnier), professeure de sciences politiques, et Paul-André (René Richard Cyr), auteur de la populaire télésérie Hasards, forment avec Renaud (Luc Guérin), restaurateur, un solide trio qui veille sur le fragile Tomas (Félix-Antoine Duval), fils de Jacynthe, décédée depuis longtemps. Père de Céleste (Schelby Jean-Baptiste), enseignante au primaire, et d’Édouard (Irdens Exantus), aspirant artiste, François (James Hyndman), chirurgien, vient de perdre sa femme, Sylvie (Dominique Leduc). Le hasard amène François à croiser Marlène, son premier amour,

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