Paru en premier sur (source): journal La Presse
Mis à jour le 13 octobre

La caravane des anges
Flammarion Québec
256 pages
Après Des jardins secrets remplis d’orties, l’ancienne mannequin et animatrice Dominique Bertrand raconte un 23 décembre entre rires et larmes dans ce nouveau roman. Alors que la ville est paralysée par une tempête, des personnages hauts en couleur se retrouvent à faire connaissance dans un grand magasin pendant que le temps s’étire.

Il est temps que je te dise
Héliotrope
126 pages
C’est une nouvelle édition de l’essai de David Chariandy, à qui l’on doit l’excellent roman Mon frère. Mélikah Abdelmoumen signe la préface de ce livre où l’écrivain ontarien s’adresse à sa fille de 13 ans pour lui raconter l’histoire de ses ancêtres, l’enfance de ses parents à Trinité-et-Tobago ainsi que leur réalité d’immigrants à Toronto.

Les jardins de Torcello
Actes Sud
404 pages
Chrystine Brouillet a décrit ce roman comme un « pur bonheur de lecture » dans sa chronique à l’émission Il restera toujours la culture, tout récemment. L’autrice des Déferlantes campe cette histoire sur une petite île de la lagune vénitienne, où une jeune femme entreprend de se reconstruire dans un décor enchanteur.

D’eau et de solitude
Hamac
128 pages
Un homme, déçu par l’humanité, décide de rester chez lui alors que la ville est progressivement inondée. De son balcon, il observe cette catastrophe avec des sentiments ambivalents. Jusqu’à ce moment ultime, alors que la ville est sur le point d’être engloutie et qu’il doit faire un choix. L’auteur, qui habite à Québec, travaille en arts visuels.

Mariage par contumace
Prise de parole
211 pages
Voilà un livre qui nous arrive affublé du qualificatif « insolite » et qu’on dit au croisement du roman d’enquête, du thriller politique et de la comédie romantique. L’auteur, originaire du Cameroun, est journaliste à Radio-Canada, en Ontario, et s’est amusé à imaginer une histoire rocambolesque où deux personnes se retrouvent accidentellement mêlées à une affaire de secret politique et militaire américain.

Pourquoi les Kevin ne deviennent pas médecins
Éditions du Journal
240 pages
Il s’agit d’un ouvrage – bien sérieux – sur des « phénomènes de société » que l’auteur (qui est sociologue) explique tout en s’appuyant sur des statistiques. Il enquête entre autres sur le fait que les personnes prénommées Kevin sont moins susceptibles de faire des études en médecine que les autres, comme le dit son titre. Mais il se penche aussi sur le fait que les taux de suicide ont connu une chute spectaculaire pendant la pandémie ou que les activités religieuses jouissent d’une grande popularité parmi les détenus en milieu carcéral. Une lecture qui fait déjà jaser.