Source : Le Devoir
Les carrières de John Cena et d’Alison Brie doivent avoir bien du plomb dans l’aile pour qu’ils aient accepté de mettre leur réputation en jeu dans Freelance, un film d’action sans queue ni tête, insignifiant, aux morales plus que douteuses.
Cena incarne Mason Pettis, un ancien agent des forces spéciales qui, à la suite d’une blessure grave, doit se contenter d’un emploi alimentaire dans le domaine du droit ; le comble pour cet homme d’action, qui s’est toujours promis de ne pas se vautrer dans la vie de banlieue confortable et bourgeoise du bon père de famille.
Pour se sortir de son marasme et pour fuir les conflits qui plombent son mariage, il accepte un mandat de garde du corps auprès de la journaliste Claire Wellington (Alison Brie). Sans emploi à la suite d’une erreur déontologique de laquelle le spectateur ne sait rien ou presque, cette dernière espère reprendre du galon grâce à un voyage de presse en Paldonia. Dans cette nation latino-américaine fictive, déchirée par une guerre civile, la journaliste s’est vu promettre une entrevue avec le président Juan Venegas (Juan Pablo Raba), un dictateur loin de faire l’unanimité au sein de son pays.
Or, alors que la jeune femme s’apprête à obtenir une primeur, un coup militaire éclate, entraînant une poursuite effrénée à travers la jungle. Cerné de toute part, ce trio mal accordé devra faire des pieds et des mains pour survivre, y compris trouver un terrain d’entente.
Le réalisateur Pierre Morel ne parvient pas à choisir une
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