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Graisse de bine et faux tableau au 22e Festival du Jamais Lu 

 

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Marcelle Dubois, Jade Barshee et Gabrielle Lessard, les trois codirectrices artistiques du Festival du Jamais Lu cette année.

Photo : Festival du Jamais Lu

Radio-Canada

Le Festival du Jamais Lu est présenté dès vendredi pour une 22e année à . Jusqu’au 13 mai, 40 auteurs et autrices de la francophonie québécoise, canadienne et internationale viendront présenter leurs textes, en grande partie inédits, au Théâtre Aux Écuries.

Montréal sera à l’honneur lors du coup d’envoi du festival, qui sera donné vendredi soir à 20 h avec Tiohtià:ké : cartographie de récits autochtones, une mise en lecture imaginée par l’artiste denée Nahka Bertrand, originaire des Territoires du Nord-Ouest. 

Elle a invité cinq artistes de différentes communautés autochtones à mettre en valeur le patrimoine immatériel de Tiohtià:ké, nom mohawk pour Montréal, à travers des récits poétiques qui seront appuyés par les illustrations d’Eruoma Awashish et la musique de Marin St-Pierre-Paiement.

Portrait en couleur de l'artiste engagée Nahka Bertrand

L’artiste engagée Nahka Bertrand

Photo : D. R.

C’est une manière de détourner le regard du monument, du béton ou de l’architecture qui fait office de patrimoine, pour plutôt dire qu’il y a peut-être des histoires qui nous ont façonnés comme culture et qui sont notre patrimoine, mais qu’on ignore encore, explique Marcelle Dubois, cofondatrice du Jamais Lu et codirectrice artistique du festival cette année avec Jade Barshee et Gabrielle Lessard. 

Les textes en français et en anglais qui seront lus ont été écrits par Nahka Bertrand, Kathia Rock, , Roger Wylde, Moira-Uashteskun Bacon et Jess Beauvais. Le spectacle sera sous-titré en français pour les portions en anglais. 

Le faussaire et Graisse de bine l’opéra 

Ce samedi 6 mai à 14 h, c’est l’autrice et comédienne Blanche Gionet-Lavigne qui foulera les planches du Théâtre Aux Écuries avec Le faussaire, un faux documentaire théâtral portant sur une fausse oeuvre d’art. 

Alors qu’elle reçoit en héritage un faux tableau, Blanche se retrouve sur la piste d’un faussaire québécois ayant floué sa famille. Afin d’approfondir son sujet, l’autrice a rencontré Alain Lacoursière, surnommé le Columbo de l’art, un policier québécois spécialisé dans les crimes liés à l’art.

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Le lundi 8 mai à 20 h, place à la création la plus décalée de la programmation, Graisse de bine l’opéra. Cet opéra théâtral de Victor Choinière Champigny est un périple délirant dans un village québécois imaginaire et dystopique au bord de la crise économique, son usine de transformation de graisse étant en pénurie de matière première. 

Lorsque le maire propose le sacrifice d’un nouveau-né du village géant et dodu pour l’utilisation de sa graisse, une question émerge : jusqu’où la population sera prête à aller pour saveur son économie? C’est l’usine contre les pauvres parents du bébé graisseux… Comment peut-on arbitrer tout ça?, résume Marcelle Dubois. 

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Neuf interprètes se retrouveront sur scène, avec trois musiciens et musiciennes sous la direction de Vincent Kim.

Comme chaque année, le Festival du Jamais Lu fera aussi une place de choix aux artistes francophones de l’international, comme l’autrice française Faustine Noguès et sa pièce Les Essentielles (2018), qui raconte les méthodes insolites utilisées par des grévistes ans un abattoir de bovins. 

Patrice Dubois assurera la mise en lecture du texte qui sera interprété entre autres par Sabri Attalah, Frédéric Desager et Debbie Lynch-White. 

La programmation complète du 22e Festival du Jamais Lu est disponible sur le site de l’événement (Nouvelle fenêtre).

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