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«Granby au passé simple»: Akim Gagnon, écrivain des paradoxes

Source : Le Devoir

écrit comme il parle, dans une langue truffée d’images percutantes et éminemment drôles, qui s’enchaînent à un rythme aussi effréné qu’impressionnant.

Dans les premières pages de son second roman, Granby au passé simple, son protagoniste, un adolescent prénommé Akim Gagnon, compare tour à tour une visite impromptue de son père à une scène épique de The Good, the Bad and the Ugly, une conversation délicate à la situation d’un « chirurgien qui doit agir dans l’urgence pour ne pas perdre son patient » et une difficile manoeuvre de stationnement à un « husky qui tire un traîneau rempli de clients du Pied de Cochon ».

« J’aime écrire à partir d’une position d’inconfort, et travailler les métaphores, c’est comme être assis sur un bon banc avec un petit clou qui te pique le cul », raconte-t-il, attablé dans un bar de karaoké du Village, à , en faisant un clin d’oeil. « C’est une bonne métaphore, hein ? Ça peut à la fois être tellement quétaine et tellement précis, tu ne sais jamais si tu dois aimer ou haïr ça. J’essaie de faire un peu des deux. Il y a quelque chose de drôle, de pédant, de “mansplainer” à pousser comme ça la redondance. Mais ça permet aussi de faire surgir une émotion, qui relie l’idée et l’image. »

Les beautés de l’autofiction

Dans Granby au passé simple — une autofiction 100 % fictive —, Akim Gagnon renoue avec le personnage de son premier roman, Le cigare au bord des lèvres (La Mèche, 2022), pour mieux en expliquer la

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