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L’auteure canadienne de romans policiers Louise Penny dit boycotter les États-Unis.
Publié à 17 h 30
L’auteure à succès des Cantons-de-l’Est a indiqué qu’elle n’irait pas aux États-Unis avant la fin de la guerre commerciale, qu’elle décrit comme une épée économique brandie par le président Donald Trump.
Elle a annulé le lancement de son nouveau roman The Black Wolf au Kennedy Center à Washington et organisera plutôt l’évènement au Centre national des Arts à Ottawa.
Penny dit également qu’elle ne fera pas de tournée américaine pour le livre, une première pour la romancière qui a remporté de nombreux prix des deux côtés de la frontière et a coécrit en 2021 un livre avec l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton.
L’auteure dit qu’elle ne veut pas punir les lecteurs américains, mais plutôt se tenir aux côtés de ses compatriotes canadiens, dont beaucoup pourraient être appauvris par les menaces de droits de douane de M. Trump.
Elle explique aussi avoir des objections morales aux politiques du président Trump, qui lui rendent désagréable le fait de voyager aux États-Unis.
« Ce qui se passe n’est pas seulement une catastrophe économique potentielle pour le Canada et tant d’autres pays, c’est une blessure morale », a écrit Penny vendredi dans un communiqué sur son site internet.
Elle dit espérer que les lecteurs américains assisteront à ses évènements au Canada, où, assure-t-elle, ils seront accueillis « à bras ouverts ».
