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Même si Hans Christian Andersen a aussi écrit pour les adultes, ce sont ses œuvres pour les enfants qui ont marqué l’histoire. La journaliste Marie Fradette nous fait plonger dans l’univers de l’auteur de La petite fille aux allumettes, de La petite sirène et de La Reine des neiges.
Au milieu du 19e siècle, la littérature jeunesse désire, en plus d’instruire les enfants, les amuser. Lewis Carroll publie Alice au pays des merveilles en 1865. Des œuvres classiques, comme Don Quichotte et Robinson Crusoé, sont adaptées pour les enfants. Les œuvres La Barbe bleue, Cendrillon et Le petit Chaperon rouge de Charles Perrault, qui datent du 17e siècle et qui sont mal vues par les pédagogues, sont réévaluées.
Le Danois Hans Christian Andersen naît en 1805 dans une famille modeste. Quand il a 7 ans, son père s’engage dans l’armée napoléonienne. Il revient en 1816 et meurt. La mère de Hans Christian Andersen se remarie, mais celui-ci doit travailler pour subvenir aux besoins familiaux. « Dans toute cette misère, dans toute cette souffrance, Andersen rêve à quoi? Il rêve de devenir célèbre », raconte Marie Fradette.
Il quitte le foyer familial à 14 ans et va à Copenhague dans le but d’écrire du théâtre, sans grand succès. En 1822, à 17 ans, il rencontre Jonas Collin, le directeur du Théâtre royal danois, qui devient son mécène et lui permet d’aller étudier au collège. Le directeur du collège le prend en grippe, ce qui inspire plus tard à Hans Christian Anderson Le vilain petit canard.
Il écrit ses premiers contes en 1835. Son premier livre, Contes racontés pour des enfants, est un succès. Ses contes ne contiennent pas de faits macabres, et leurs caractéristiques fantastiques suscitent l’étonnement, et non l’effroi.
Dans ses contes, Hans Christian Anderson s’inspire d’éléments autobiographiques. Les thèmes humains et universels, dont l’identité, l’intéressent particulièrement : « On sait qu’Andersen souffrait de son physique ingrat; il était complexé par son allure, mais aussi par ses origines modestes. Alors, il va vouloir briller, s’affirmer auprès des puissants », mentionne Marie Fradette.
La journaliste explique que plusieurs thèmes reviennent dans les plus célèbres contes de l’auteur danois. Enfin, elle parle des adaptations de ses contes au cinéma par Disney, alors que peu de gens savent que ces histoires proviennent du 19e siècle.
