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«Haute démolition»: la fabrique des monstres

Source : Le Devoir

« Dans un monde idéal, je saurais qu’il faut se tenir loin des gars comme toi. Mais on n’est pas dans un monde idéal : les gars comme toi, ils sont gentils. Et, comme tout le monde, ça va me faire plaisir de t’aider à devenir un monstre », annonçait Laurie, narratrice de Haute démolition (Les éditions de ta mère, 2021), de Jean-Philippe Baril Guérard, à laquelle Léane Labrèche-Dor prête ses traits dans la série de six épisodes de Christian Laurence (La dérape, Web thérapie).

Même si les principaux enjeux dramatiques sont demeurés intacts, on remarque d’entrée de jeu que les créateurs de la série ont pris quelques libertés avec le roman, dont celui de retirer à Laurie la narration du récit à la deuxième personne du singulier au futur : « Ça donne la chance à Jean-Philippe d’améliorer son roman », lance à la blague Louis Morissette, producteur pour KOTV, lors d’un point de presse qui a suivi la présentation des deux premiers épisodes.

« Le point de vue de Laurie a été volontairement tu, explique Jean-Philippe Baril Guérard, qui a scénarisé la série avec la collaboration aux dialogues de Suzie Bouchard (Le temps des framboises), de même qu’avec le soutien d’ (Viking, Le plongeur) pour les numéros d’humour. Dans le livre, l’ego de Raph prenait toute la place ; dramatiquement, je ne trouvais pas que c’était payant pour la télé. Là, en montrant les motivations de Laurie, ses difficultés, ça faisait d’elle un vrai personnage et non une voix mystérieuse qui nous tient à distance. J’ai

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