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Heather O’Neill et le Red Light District

Source : Le Devoir

Il y a eu Jean-Paul et le Café de Flore. Émile Zola et le quartier de l’Opéra. et Castle Rock. Ou encore et Kamouraska. De tout temps, les grands écrivains ont été associés à des espaces, des quartiers et des paysages qui ont marqué leurs oeuvres. Dans cette série estivale,  «Le Devoir» visite, en compagnie de quatre romanciers québécois, les lieux qui les ont inspirés.

Il y a quelque chose, chez , qui laisse croire qu’elle s’est échappée du monde des fées, pour offrir aux pauvres mortels un peu de la magie et du mystère habituellement réservés aux enfants. Accoudée à un pilastre du Monument-National, vêtue d’une robe « babydoll » noire, ses cheveux blond vénitien coiffés d’un chapeau cloche, on peut dire qu’elle détonne, parmi l’amas de béton et de cônes orange qui forment le centre-ville de Montréal.

C’est ici, pourtant, à l’angle de et Sainte-Catherine, que l’écrivaine montréalaise a rêvé et donné voix à la majorité de ses personnages ; une joyeuse bande d’enfants poètes, de clowns tristes, de prostituées-gangsters, d’orphelins entrepreneurs et autres laissés-pour-compte romantiques.

Pour celle qui a grandi dans le Red Light District, la faune bigarrée du coin a toujours semblé extraordinaire.« Quand j’étais enfant, les gens qui habitaient dans le parc n’étaient pas démunis à mes yeux, dit-elle en montrant du doigt la place de la Paix. Je les voyais comme de grands philosophes, qui partageaient des idées grandioses et merveilleuses. Dans les logements sociaux, les enfants qui faisaient de mauvais

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