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Retour sur trois des romans les plus marquants de l’œuvre de Jacques Poulin
Publié à 5 h 00
Les grandes marées
Un traducteur de bande dessinée vit seul sur une île où il est ravitaillé par hélicoptère. Le paradis ? Peut-être. Son îlot de solitude est toutefois bientôt envahi par une foule d’individus, ce qui devient le prétexte à une critique sociale teintée d’humour. Or, ce qui compte le plus, c’est l’amitié qui liera le traducteur à une femme qui aboutit elle aussi sur l’île, Marie. Une grande réussite (ce roman a valu à Jacques Poulin le Prix du Gouverneur général) portée par le style délicat et allusif qui fera sa marque.
Les grandes marées
Leméac, collection Nomades
224 pages
Volkswagen Blues
De Gaspé à San Francisco, Jack Waterman cherche son frère Théo. Il a pris la route avec la Grande Sauterelle, une femme métisse rencontrée en Gaspésie. Ils se partagent le volant d’un Westfalia et roulent vers l’Ouest, comme tous ces gens qui, en quête de bonheur, sont partis pour l’Oregon et la Californie au XIXe siècle. Écrit dans les marges de l’Histoire, Volkswagen Blues montre l’envers du rêve américain et sa dissolution. Il raconte surtout les liens entre deux êtres qui se trouvent une curieuse connivence.
Volkswagen Blues
Leméac, collection Nomades
320 pages
Le vieux Chagrin
Un écrivain, Jim, vit avec son chat, Vieux Chagrin, dans une maison au bord du fleuve. Puis un exemplaire des Mille et une nuits trouvé dans une caverne avec l’ex-libris Marie K, un voilier habité par une femme mystérieuse et enfin le surgissement d’une fillette poquée. Jacques Poulin trouve là tout ce qu’il faut pour écrire un roman qui parle « du métier d’écrire et du métier de vivre », comme le formulait Réginald Martel dans La Presse en novembre 1989. Avec la chaleur et la tendresse qu’on trouve partout chez lui. « Un chef-d’œuvre », concluait le critique.
Le vieux Chagrin
Leméac, collection Nomades
224 pages
