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«Je mets mes rêves sur la table», Martina Chumova

Source : Le Devoir

Martina Chumova avait 21 ans lors de la naissance de son fils. Aujourd’hui, alors qu’il approche à son tour cet âge charnière, elle entame une réflexion poétique et lucide afin d’arrimer sa vie à celle de cet enfant qui n’en est plus un. « Faire du lien entre mère et enfant l’axe autour duquel tourne le . » À partir de son expérience de la famille, de la précarité, de la migration et de la dépression, l’ montréalaise d’origine tchèque convoque dans cette seconde autofiction les rêves, les souvenirs et le bagage littéraire qui cimentent sa vie intérieure pour aborder les mythes qui entourent la maternité et le succès. De ce fait, l’autrice témoigne du doute perpétuel qui la ronge et qui prend racine dans la valeur même qu’elle accorde à ses souvenirs. Au fil de son fragmenté, chaque tableau s’imbrique dans une mosaïque d’affranchissement et de revendications de soi, tout en conservant une identité et une couleur qui lui sont propres et qui promettent de tisser un lien avec le lecteur. Un touchant, qui témoigne de la singularité d’une pensée, et des autres solitudes qui en font émerger les possibilités.

Je mets mes rêves sur la table

★★★★

Martina Chumova, Le Cheval d’août, , 2024, 144 pages

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