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Kanatuut, des nouvelles enracinées en territoire ancestral innu

 

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Des personnages en quête de réponses, des événements surnaturels jamais anodins et, en toile de fond, un paysage inspiré du territoire innu… En dix récits presque tous ancrés dans la région de la Côte-Nord, , une artiste innue de Pessamit, renoue avec le genre de la nouvelle dans Kanatuut, publié aux Éditions .

Toujours au bord de la rupture, longeant les failles des tragédies intimes et collectives des Autochtones (pensionnats, viols, alcoolisme), l’autrice inscrit ses histoires dans le triangle du mystère, de la recherche d’identité et de la solitude.

Sous sa plume, les paysages deviennent vivants quand le visage du ciel se reflète sur l’asphalte après la pluie ou quand la terre se met à trembler après une offrande animale. Sous différentes formes, rassurantes ou effrayantes, les ancêtres réapparaissent aux vivants pour qui sait les voir.

Ce n’est pas la première fois que Natasha Kanapé Fontaine se frotte au genre de la nouvelle. Elle a participé aux ouvrages collectifs Les Disparus d’Ély, Amun ou encore Wapke, mais elle se lance désormais seule dans l’aventure avec Kanatuut, comme un nouveau défi dans sa carrière artistique protéiforme.

: “J’avais envie de faire ça, je vais essayer, je vais voir ce que ça donne.””,”text”:”Je me suis dit: “J’avais envie de faire ça, je vais essayer, je vais voir ce que ça donne.””}}”>Je me suis dit : “J’avais envie de faire ça, je vais essayer, je vais voir ce que ça donne.” Façon exploratrice à tâtons, mais sûre d’elle, en somme.

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