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«Killer Heat»: un ramassis de clichés

Source : Le Devoir

Il y avait beaucoup de potentiel dans The Jealousy Man, nouvelle d’un recueil du même titre du célèbre auteur de romans policiers norvégien Jo Nesbø, dans laquelle un détective enquête sur le possible meurtre d’un homme par son frère jumeau. Or, on ne retrouve rien ou presque de l’intelligence narrative, de la complexité des personnages et du talent de l’écrivain pour imbriquer, en peu de mots, des histoires les unes dans les autres dans Killer Heat, le film tiré de l’oeuvre et produit par Amazon Prime.

Réalisé par Philippe Lacôte (Night of the Kings, 2020), le long métrage relate donc l’arrivée de l’enquêteur privé Nick Bali (Joseph Gordon-Levitt), un expatrié américain vivant à Athènes, sur l’île de Crête, où ses services sont requis pour faire la lumière sur la mort de Leo Vardakis (Richard Madden), un jeune magnat du transport maritime, prétendument décédé à la suite d’une chute accidentelle en escalade.

La belle-soeur du défunt (Shailene Woodley), mariée à son frère jumeau, est pour sa part convaincue que la police a fait fausse route et que Léo a plutôt été victime d’un meurtre. Aidé d’un policier du coin, Nick devra affronter les secrets, le pouvoir et les zones d’ombre de la famille Vardakis, de véritables dieux sur l’île, pour découvrir la vérité.

La nouvelle, par sa forme succincte, exige parfois certains raccourcis que le format cinématographique n’excuse pas. En reprenant les plus grands rebondissements du court récit de Nesbø, les scénaristes Roberto Bentivegna et Matt Charman livrent une intrigue qui retient ses plus

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