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La chasse-galerie: la modération a bien meilleur goût

Source : Le Devoir

Pour célébrer le temps des Fêtes en littérature, Le Devoir replonge dans les contes et légendes de qui bercent notre imaginaire collectif depuis le XIXe siècle. Troisième texte d’une série de trois.

Au Québec, la Saint-Sylvestre a longtemps été la fête la plus importante de l’année. Jusqu’au début du XXe siècle, c’est le 31 décembre que l’on se réunissait en famille et entre amis pour partager un bon repas, s’offrir des cadeaux et festoyer jusqu’au petit matin. Noël, à l’époque, demeurait essentiellement une fête religieuse, où les foyers partageaient un dîner plus copieux avant de se rendre à la messe de minuit.

C’est peut-être pour cette raison que le conte de Noël le plus célèbre du Québec ne comporte pas de sapin, de père Noël, ni de bûche au chocolat, et prend plutôt place dans la nuit qui mène vers la nouvelle année, avec ce qu’elle comporte de promesses, de résolutions… et de boisson !

Née de la tradition orale, c’est grâce à Honoré Beaugrand, qui l’a mise par écrit dans le journal La Patrie, en 1891, puis dans un recueil de contes, en 1900, que la légende de la chasse-galerie a pu traverser le temps.

Originaire de l’ouest de la , le terme « chasse-galerie » désignait les cris, plaintes et hurlements sauvages qui traversaient parfois le ciel la nuit et que les Français assimilaient à une chasse aérienne menée par des diables et des damnés. En réalité, ces bruits terrifiants et inconnus provenaient probablement du passage des oiseaux migrateurs ou

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